L’Agence française anti-corruption? Charles Duchaine nous explique

Invité de France Inter, Le juge Charles Duchaine, patron de l’Agence française anti-corruption répond aux questions de Nicolas Demorand sur l’état de la corruption en France, les moyens alloués à la justice pour la combattre et les missions de son agence.
L’Agence française anti-corruption sert aussi à alerter, voire à faire appliquer des sanctions, le cas échéant. Elle ne possède pas directement les pouvoirs pour décider de ces sanctions mais s’apprête, explique Charles Duchaine, à publier une série de recommandations à destination des entreprises après avoir évalué le risque dans les divers secteurs français.
Quelle ampleur pour la corruption en France ? Si Charles Duchaine juge notre pays dans les clous, il fustige en revanche la manière dont les pouvoirs publics français traquent et tentent de régler la corruption. Une faiblesse qui s’explique par la difficulté d’établir un baromètre, un outil de diagnostic fiable d’une pratique hautement souterraine.
Charles Duchaine : « La France est un mauvais élève en terme de sanctions de la corruption »

Prévenir en matière de corruption – « On n’attend pas d’être malade pour consulter  »

Charles Duchaine : « Il ne s’agit pas de faire de la cosmétique en mettant en place un certain nombre de règles anti-corruption qui ne serviraient à rien »

Charles Duchaine : « En général, ceux qui ont le pouvoir économique voudraient avoir le pouvoir de décision »

Charles Duchaine : « La corruption c’est un peu comme la température : on la ressent ou on la mesure »

Charles Duchaine : « Je ne sais pas ce que c’est qu’un paradis fiscal, moi j’ai connu les enfers judiciaires »

Charles Duchaine : « Certains diront que l’optimisation fiscale est utilisé pour les affaires, je veux bien mais pour les affaires pas très claires »

Charles Duchaine : « Nous allons publier sous peu nos recommandations »

Charles Duchaine : « La France ne dispose pas des moyens d’investigation contre la corruption »