C’était une liste noire déjà restreinte…
Le conseil des ministres des finances de l’Union européenne avait validé en décembre une liste noire de 17 pays, à la suite de plusieurs scandales d’évasion fiscale. À l’époque de la création de la liste noire européenne, des associations comme Oxfam ou Transparency International avaient critiqué l’initiative, regrettant qu’aucun pays européens ne figurent sur la liste, alors même que des États comme le Luxembourg ou l’Irlande proposent des largesses fiscales qui n’ont rien à envier à certaines paradis fiscaux. Ils avaient jugé que le choix des États à mettre ainsi à l’index était le fruit de compromis politiques qui avaient abouti à une liste trop restrictive.
Paradis fiscaux: l'UE va retirer 8 pays de sa liste noire, dont le #Panama pic.twitter.com/JsqbA3fRI5
— 🐸✨ERROR404✨ن 🐸™️ (@_Math_D69) 17 janvier 2018
A présent, cette liste l’est encore plus.
Les ministres des finances de l’Union européenne ont retiré huit pays de leur liste noire des paradis fiscaux:
Panama, la Corée du Sud, les Emirats arabes unis, la Tunisie, la Mongolie, Macao, les îles de la Grenade et la Barbade
Il reste donc: les Samoa, les Samoa américaines, l’île de Guam, Bahreïn, les îles Marshall, la Namibie, les Palaos, Sainte-Lucie et Trinité-et-Tobago…des confettis à l’autre bout du monde!
La lutte contre les paradis fiscaux en Europe depuis 10 ans, expliquée en deux titres : pic.twitter.com/MJKQjOU0sh
— Samuel Laurent (@samuellaurent) 23 janvier 2018
N’oublions pas, c’était en 2009.