Nous avons à plusieurs reprises parlé du secret des affaires dans MetaMorphosis.
Une première tribune avait fait état de la dangerosité d’un tel texte de loi (ici), une seconde (ici) avait traité de sa relecture par le Sénat qui bien entendu, a souhaité porter en commission quelques touches finales telles une cerise sur le gâteau express rudement beurré.
Demain mercredi 18 avril, cette proposition de loi sera examinée par le Sénat, avec une adoption prévue dans la foulée.
Lourd de menaces pour la liberté d’expression et d’information, ce texte en l’état a fait l’objet d’une mobilisation ce jour à Paris place de la République, de journalistes, associations et lanceurs d’alerte, réclamant son amendement au mieux son retrait.
#StopSecretdAffaires
Avec cette loi, des scandales tels que ceux du #Médiator, du #bisphénolA ou des #PanamaPapers pourraient ne plus être portés à la connaissance des citoyens.
Lettre ouverte au président @EmmanuelMacron ➤ https://t.co/7vDlbQxNGQ pic.twitter.com/1O1crwIvgx— LDH France (@LDH_Fr) 16 avril 2018
Dans la foulée, une lettre ouverte fut envoyée au chef de l’État lui demandant de « défendre le droit à l’information ». (Lettre à Emmanuel Macron) Sans doute restera t-elle lettre morte? Nous verrons bien…
L’appel des lanceurs d’alerte
Comme tout lanceur conscient des enjeux qui se jouent, Céline Boussié insiste: « La loi sur le secret des affaires est une attaque contre nos libertés » ici.
Il est prévu demain une mobilisation à Agen (informations ici)
Venez nombreux.
Avec le #Secretdesaffaires, #journalistes & #lanceursdalerte pourront être condamnés à réparer intégralement le préjudice causé par la divulgation de l'info. Ils n'iront pas en prison mais seront ruinés ! Car la sanction civile n'a d'autre limite que l'importance du dommage
— Christophe Grébert (@grebert) 16 avril 2018
Le Collectif MetaMorphosis, se joint à tous ceux qui revendiquent la liberté d’informer indispensable aux lanceurs d’alerte et à l’intérêt général.
MM.