Face aux réactions anti-républicaines et anti-démocratiques, haineuses trop souvent, des réseaux aux ordres, nous abreuvant ces jours-ci des éléments de langage du «populicide insoumis»,
Le niveau de violence, de haine, de vocifération et de sectarisme prend ici, sur Twitter, des proportions délirantes.
Allez, à plus…
— Fabrice Arfi (@fabricearfi) 20 octobre 2018
suite à ce qu’il est normal d’appeler maintenant «l’affaire des comptes de campagne de la France Insoumise et les frustrations existentielles du camarade Mélenchon», ici,
nous, lanceurs d’alerte du Collectif MetaMorphosis, apportons notre entier soutien à la profession journalistique, y compris à celle qui ne nous a pas soutenus dans nos combats ou qui a estimé préférable de détourner le regard.
Nous demeurons convaincus que toute atteinte aux libertés d’opinion et d’informer est à la fois indéfendable et constitue un premier pas inadmissible vers la dictature.
Ça suffit. Si la critique des médias est nécessaire et légitime, la haine des médias n'est ni juste ni saine.
Et l'incitation à "pourrir" des journalistes tout à fait indigne. #Mélenchon #abrutishttps://t.co/Jipn6qW226— Julien Bayou (@julienbayou) 20 octobre 2018
Malheureusement l’incurie et le fanatisme de la horde les rendent aveugles, alors que partout dans le monde, sur la base des mêmes procédés, journalistes et défenseurs des droits de l’homme sont assassinés, bâillonnés, interdits de travailler.
Nous ne voulons pas d’un monde où ceux qui pensent différemment du «chef» doivent être jetés en pâture à la meute.
Informer n’étant pas un délit et plus que jamais la liberté de la presse une nécessité pour notre démocratie, MetaMorphosis porte tout son soutien à l’ensemble de la profession des journalistes.
@FranceInsoumise et @JLMelenchon en plein déraillement !
Radio France annonce une plainte contre Jean-Luc Mélenchon https://t.co/SWTytTeQt2— Hugo Barthelemy 🇪🇺 (@HugoBarthelemy) 21 octobre 2018
« Ceux qui récusent la légitimité des journalistes jouent avec un feu politique extrêmement dangereux. Les démocraties ne meurent pas que par des coups D’État mais elles peuvent mourir aussi à petit feu, et l’une des premières bûches c’est généralement la haine envers les journalistes » – Christophe Deloire, Secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF)
MM.