La justice ouvre une information judiciaire sur la vente de matériel de surveillance à l’Égypte. Cet été, une enquête a révélé que la société Amesys, depuis renommée en Nexa Technologies, vendait ses outils de surveillance électronique au Caire.
Vente de matériel de surveillance à l’Egypte : le parquet de Paris ouvre une information judiciaire
L’entreprise Nexa Technologies, communément appelée Amesys, est soupçonnée d’avoir vendu du matériel de cyber-surveillance à l’actuel pouvoir égyptien.
Destiné officiellement à combattre le terrorisme, cet équipement serait utilisé en réalité, pour traquer les opposants en Egypte. Ainsi, une information judiciaire pour « complicité d’actes de torture et de disparition forcée » vient d’être ouverte à son encontre à Paris, à la suite d’une nouvelle plainte de la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH) et de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH).
La justice française soupçonne Nexa d’avoir vendu le programme baptisé « Cerebro » aux autorités égyptiennes. Cette technologie permet de traquer en temps réel les communications d’un individu par le biais d’un numéro de téléphone ou d’une adresse e-mail par exemple.
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Cela restera symbolique: depuis 2 ans il y a déjà de quoi mettre #Amesys en examen pour la fourniture des technologies de surveillance de masse au régime libyen de Kadhafi… mais vu la complicité de l’état français rien ne se passe
— James Dunne (@jamesinparis) 23 décembre 2017