Affaire Areva-UraMin

Perquisition au siège d’Areva dans l’affaire UraMin.
Areva a fait l’objet, mardi 28 novembre, d’une perquisition dans le cadre de l’enquête sur l’affaire UraMin, a annoncé une porte-parole du groupe nucléaire public, confirmant une information de M6. La porte-parole a confirmé que la perquisition avait eu lieu au siège du groupe, à la Défense, mais a refusé de faire d’autre commentaire.
En savoir plus: Du journal « Le Monde »

Rappel en vidéo- Pièce à conviction – Affaire Areva Uramin 3 milliards en fumée
En 2007, Areva, leader mondial du nucléaire civil, achète Uramin, une petite société minière canadienne, pour 1,8 milliard d’euros. Mais rapidement, les gisements, situés notamment en Namibie et en République centrafricaine, se révèlent inexploitables. Depuis avril 2014, la justice enquête sur cette affaire et sur les 3 milliards d’euros investis par Areva, une entreprise détenue à 87% par l’Etat. Les investigations doivent permettre d’identifier les responsables de ce fiasco, mais aussi de déterminer si cet argent a été détourné. En outre, quel a été le rôle d’Anne Lauvergeon, l’ancienne patronne d’Areva ? Et celui de l’Etat ? En plateau, l’enquête est suivie d’un débat animé par Patricia Loison.

Affaire UraMin : les preuves de l’escroquerie seraient à Monaco- A la recherche des fonds perdus
Selon l’auteur Vincent Crouzet la vente d’Uramin à Areva en 2007 a donné lieu au versement de rétro-commissions dont les traces existent encore dans 3 banques monégasques.

TROIS QUESTIONS À – Vincent Crouzet, expert en géopolitique, auteur de cinq romans d’espionnage,qui était à Meylan le 29 août. Son dernier livre, Une affaire atomique, plonge dans l’affaire UraMin, un désastre financier faisant suite au rachat par Areva de trois gisements d’Uranium inexploitables. Le tout sur fond de suspicions de corruption et de rétrocommissions.
UraMin – Areva : “Une affaire atomique” pour le géopoliticien Vincent Crouzet –
Uramin- Areva « Une affaire atomique »
Affaire Uramin-Areva : l’écrivain Vincent Crouzet entendu comme témoin

Toutes les enquêtes de Médiapart: AREVA DANS LE SCANDALE D’URAMIN

Le glyphosate, autorisé pour cinq ans

C’était le vote de la dernière chance. Ce lundi 27 novembre, les Etats membres de l’UE ont autorisé le renouvellement de la licence du glyphosate pour cinq ans, après deux ans de discussions sur le sort de cet herbicide, dont le caractère cancérogène fait débat.
Ici: Article Huffingtonpost

Comment Monsanto a financé des scientifiques en Europe pour défendre le glyphosate
Ici (du journal Libération): Révélations

À la lumière du procès symbolique de Monsanto tenu en 2016, Marie-Monique Robin expose l’ampleur du scandale sanitaire lié au Roundup, herbicide le plus vendu au monde. Un réquisitoire accablant, paroles de victimes et d’experts à l’appui.
Reportage ici: Le Roundup face à ses juges

Roundup : les premiers lanceurs d’alerte

Pétition Contre le glyphosate Stop Glyphosate European Citizens’ Initiative

Luxleaks : « La protection des sources a été bafouée »


Condamné au Luxembourg dans le dossier Luxleaks, le lanceur d’alerte messin Raphaël Halet, avec un journaliste, contre-attaquent. Demain, à Metz, ils réclament l’annulation d’actes de procédure. En jeu : la protection des sources.
Le Républicain Lorrain

Mondial de foot au Qatar: une filiale du Crédit mutuel est dans le viseur

Selon nos informations, la justice brésilienne et le FBI américain enquêtent sur un virement de 22 millions de dollars effectué par le Qatar, via une filiale du Crédit mutuel, en lien avec le scandale de corruption sur l’attribution du Mondial de foot 2022 à l’émirat. Révélations.

La banque française Crédit mutuel-CIC a-t-elle, par l’entremise d’une ancienne filiale, servi de plateforme de corruption dans le cadre de l’attribution du Mondial 2022 au Qatar ? C’est ce que soupçonnent désormais les enquêteurs du FBI et de la justice brésilienne. Selon nos informations, les procureurs de ces deux pays ont identifié un versement de 22 millions de dollars en provenance du Qatar sur le compte ouvert à la banque Pasche Monaco par l’ancien président de la fédération brésilienne de football (CBF), Ricardo Teixeira, peu après le vote de décembre 2010 qui a attribué le Mondial au Qatar.
Mondial de foot au Qatar: une filiale du Crédit mutuel est dans le viseur

Tribune d’ Irène Frachon, James Dunne, Antoine Deltour et Daniel Ibanez

Alors que les lanceurs d’alerte de l’affaire LuxLeaks Antoine Deltour et Raphaël Halet comparaissaient devant la Cour de cassation, hier jeudi 23 novembre à Luxembourg (le délibéré sera rendu le 11 janvier 2018), les auteurs de cette tribune rappellent que les lanceurs d’alerte ne font qu’exercer leurs droits en conscience de l’intérêt général.
Irène Frachon, James Dunne, Antoine Deltour et Daniel Ibanez ont lancé l’alerte : Irène Frachon sur le Mediator, James Dunne contre les crimes du dictateur syrien, Antoine Deltour sur sur l’évasion fiscale au Luxembourg, Daniel Ibanez sur les conflits d’intérêt autour du Lyon-Turin.
Lancer l’alerte n’est, ni plus ni moins, que le fait d’informer la population de faits et de situations qui l’intéressent, au sens où elle y a intérêt. Le lancement d’alerte touche nos vies et nos sociétés au quotidien, par la révélation et la prise de conscience de situations que l’on ignore ou auxquelles nous n’avions pas réfléchi. Pourtant, la confusion entre délation et information subsiste, entre lancement d’alerte et complotisme aussi. Cette confusion est largement entretenue par ceux-là mêmes qui sont à l’origine des situations contraires à l’intérêt général.
La suite: Article Reporterre, le Quotidien de l’écologie

Retrouvez-les, le 02 et 03 Décembre 2017 au salon Des livres et l’alerte:
Salon Des livres et l’alerte

LuxLeaks: Le jugement du procès en cassation des lanceurs d’alertes sera rendu en janvier 2018

Les avocats d’Antoine Deltour et Raphaël Halet ont une nouvelle fois insisté devant la cour sur leur statut de lanceur d’alerte.
La Cour de Cassation rendra son jugement le 11 janvier 2018 dans le feuilleton judiciaire de l’affaire LuxLeaks, a annoncé jeudi la justice luxembourgeoise, à l’issue d’une dernière audience.

«Ce qui m’est reproché, c’est que j’ai bien fait d’avoir transmis les documents mais on me reproche de les avoir copiés», a expliqué à la sortie de l’audience le lanceur d’alerte Antoine Deltour.

LuxLeaks: le jugement du procès en cassation des lanceurs d’alertes sera rendu en janvier 2018

Le paradoxe du lanceur : des explications s’imposent

Invité de franceinfo, Antoine Deltour, l’un des deux lanceurs d’alerte condamnés dans l’affaire Luxleaks, estime que les décisions de la justice luxembourgeoise « méritent d’être clarifiées » lors de l’audience devant la Cour de cassation prévue ce jour.
« Il est reconnu que j’étais un lanceur d’alerte potentiel avant de copier les documents, que j’étais un lanceur d’alerte avéré quand je les confie au journaliste. Par contre, je suis un voleur intéressé au moment où je les copie. Il y a là quelque chose qui mérite d’être clarifié. » Antoine Deltour

Luxleaks : les décisions de justice « méritent d’être clarifiées » en cassation, estime l’un des lanceurs d’alerte

Luxleaks : Pourvoi en cassation d’Antoine Deltour et de Raphaël Halet

Le Collectif MetaMorphosis s’associe au communiqué ci-après.

Communiqué de la Plateforme Paradis Fiscaux et Judiciaires

La Plateforme Paradis Fiscaux et Judiciaires réitère son soutien à Antoine Deltour et Raphaël Halet et demande à ce que des mesures de protection des lanceurs d’alerte et de transparence soient prises au niveau européen.
L’audience qui fait suite au pourvoi en cassation d’Antoine Deltour et de Raphaël Halet s’ouvrira ce jeudi 23 novembre au Luxembourg. Le 15 mars dernier, la justice luxembourgeoise avait condamné en appel Antoine Deltour à six mois de prison avec sursis et 1 500 euros d’amende et Raphaël Halet à une amende de 1 000 euros. Les organisations de la Plateforme Paradis Fiscaux et Judiciaires avaient alors dénoncé un verdict injuste et scandaleux. Elles réitèrent aujourd’hui leur soutien sans faille à ces deux lanceurs d’alerte qui, en dévoilant les accords secrets passés entre des multinationales et l’administration fiscale luxembourgeoise, ont rendu un service inestimable aux citoyen-ne-s européen-ne-s et à l’intérêt général.
Communiqué de la Plateforme Paradis Fiscaux et Judiciaires

Affaire Moussaron: relaxe pour Céline Boussié. Une première victoire!

Céline Boussié, une ancienne salariée de l’institut médico-éducatif (IME) de Moussaron, dans le Gers, poursuivie pour diffamation après avoir dénoncé les conditions d’accueil des enfants handicapés dans cet établissement, a été relaxée mardi par le tribunal correctionnel de Toulouse.
Wendy Bouchard, journaliste à Europe 1, station sur laquelle la lanceuse d’alerte avait notamment tenu ces propos, et qui était aussi visée par la procédure, a également été relaxée.

« Me relaxer, c’est reconnaître ce qu’ont souffert ces enfants pendant 20 ans », a commenté Céline Boussié, en sortant de la salle d’audience, entourée par des membres de son comité de soutien, qui ont longuement applaudi à l’annonce de la décision de justice.
Condition d’accueil des enfants handicapés: La lanceuse d’alerte Céline Boussié relaxée

Procès FIFA: un témoin décrit la corruption généralisée en Amérique latine

Ouverture du procès-
Le procès américain sur le scandale de corruption présumée au sein de la FIFA a débuté lundi 13 novembre 2017 à New-York. Quarante-deux personnalités sont impliquées dans cette affaire qui avait grand bruit en 2015.
Entreprises écrans, comptes cachés à l’étranger, enveloppes de cash, villas luxueuses et œuvres d’art… L’enquête sur la corruption présumée au sein de la FIFA a mis au jour des pratiques diverses, chiffrées en centaines de millions de dollars de pots-de-vin et de rétrocommissions.
Le premier témoin dans le procès FIFA, Alejandro Burzaco, a brossé mardi un tableau accablant de la corruption au sein du football sud-américain, avec des millions de dollars de pots-de-vin payés pour les droits télé des tournois du continent ou pour choisir des pays hôtes de la Coupe du monde.
Il dirigeait, depuis 2006 et jusqu’à son inculpation par la justice américaine en mai 2015, une puissante société argentine directement impliquée dans de multiples contrats de droits télé en Amérique du Sud, et au coeur de ce système.
Récit