Wildleaks: la plateforme contre les actes écocides

Le trafic illégal d’espèces sauvages est une activité relevant du crime organisé et du terrorisme, menaçant certaines espèces d’extinction et mettant en danger l’écosystème et l’équilibre mondial.
Les crimes contre l’environnement représentent près de 190 milliards d’euros par an. Un marché juteux et peu risqué pour les trafiquants.

WildLeaks,(ici), né en février 2014 de l’Elephant Action League (EAL), une organisation californienne de lutte contre le braconnage, est une plateforme collaborative qui propose aux citoyens de dénoncer anonymement les crimes environnementaux commis contre la faune sauvage et les forêts.
« Les crimes contre la faune sauvage sont très souvent inaperçus, contestés, et les personnes n’en parlent pas. Avec cette plateforme, les témoins civils de ces crimes peuvent jouer un rôle crucial dans la lutte, sensibiliser et soutenir la justice » soutient Andrea Crosta, fondateur de WildLeaks.
La mission de WildLeaks consiste à recevoir et évaluer des informations (aux données cryptées) reçues anonymement, concernant la criminalité liée aux espèces sauvages et aux forêts, pour les transformer en opérations réalisables.
Ainsi, identifier et poursuivre les criminels et trafiquants qui bafouent les lois environnementales: voilà le but affiché. Plus encore, la plateforme a l’ambition de dénicher les hommes d’affaire et responsables politiques corrompus qui sont à la tête de ces réseaux.
Témoigner n’étant pas sans danger, la plateforme s’imposait : selon un rapport de l’ONG Global Witness, 185 personnes luttant pour sauvegarder leurs terres ou leurs forêts ont été assassinées en 2015 dans le monde.

Depuis sa création, la plateforme a déjà recueilli près d’une trentaine d’alertes susceptibles d’induire un recours en justice. Des actions dont le réel coût environnemental et humain n’est pas toujours mesuré. “Derrière un simple bibelot en ivoire en vente à Shanghai ou à Hong Kong, une personne se fait tuer en Afrique, une épouse perd son mari, un enfant devient orphelin ou soldat.” dénonce WildLeaks.

L’écocide, un concept-clé pour protéger la nature
Partout dans le monde, les initiatives pour la reconnaissance du crime d’écocide se multiplient. L’enjeu : que la justice internationale puisse sanctionner les atteintes à l’environnement. Faut-il une autre catastrophe pour faire bouger les lignes ?
En savoir plus sur ici

MetaMorphosis: motivations et objectifs

« …Parce que la vérité se meurt dans le silence… »

Qui sommes nous ?
Nous sommes un collectif informel et apolitique de lanceurs d’alerte qui souhaite partager ses expériences pour mettre en œuvre un outil citoyen permettant d’accompagner les lanceurs et d’informer le public.
Le collectif est épaulé par des professionnels, avocats, journalistes d’investigation, et associations dédiées à l’alerte.

Pourquoi reprendre la parole ?
Derrière chaque alerte, il y a un lanceur. Celui-ci est aujourd’hui le parent pauvre de l’alerte. Les trois principaux supports qui permettent de parler des alertes, ne traitent qu’une partie de la question. Tout d’abord, les associations françaises spécialisées agissent avant tout, comme des intermédiaires entre le lanceur et les institutions. Si cette fonction n’est pas à remettre en cause, elles sont quasi absentes pour le lanceur notamment dans leur capacité à lui apporter des conseils et des aides efficaces. Dans ce projet, nous nous sommes plutôt inspirés des associations anglo-saxonnes qui placent le lanceur au centre de leurs diverses actions. Le second vecteur est la presse d’investigation, celle-ci est malheureusement en voie de disparition. Les rares acteurs restants, sont amenés à traiter l’alerte comme un fait judiciaire et sont incapables là aussi, d’accompagner le lanceur et surtout de suivre et documenter dans le temps les alertes. Enfin, se sont multipliées ces dernières années, des plateformes destinées à recevoir les alertes, créées par des journaux, des associations, et des partis politiques, qui de l’aveu même de leurs instigateurs, ne rencontrent pas un franc succès très certainement parce qu’au-delà des informations qui y sont déposées, ces structures n’offrent ni perspectives ni garanties aux lanceurs. Quoi qu’il en soit, les seules démarches actuellement entreprises, ne se positionnent qu’à un temps bien donné de l’alerte, celui du lancement proprement dit ou du procès.
Au final, si dans son combat de longue haleine le lanceur peut trouver quelques points d’ancrage, cela est totalement insuffisant pour supporter seul, la dureté, l’ampleur, la complexité et la longueur de son combat.

Comment redonner la parole ?
Forts de leurs propres expériences, les membres du collectif ont souhaité travailler à la création d’une plateforme dédiée aux lanceurs et à l’alerte. Dans sa conception, ce format a pour objectif de répondre aux manques évoqués précédemment et d’être donc capable de suivre l’alerte et d’accompagner le lanceur tout au long de son action. Il ne s’agit en aucun cas de réaliser un site de compilations d’articles relatifs à l’alerte qui par définition est passif et non pro-actif pour le lanceur.
Une présentation succincte du site jointe en annexe mentionnant les animations que nous souhaiterions lui donner, vous permettra d’apprécier notre démarche. En résumé, nous souhaitons au travers d’une plateforme multimédia et de dimension transnationale permettre aux lanceurs :
– De déposer leur alerte dans un cadre sécurisé,
– D’être immédiatement accompagnés par des professionnels dans leurs premières démarches, conseillés tout au long de leur combat, de disposer d’une plateforme où ils peuvent prendre la parole et s’instruire d’actions d’autres lanceurs, de bénéficier d’un suivi durant la vie de leur alerte, d’être en relation avec la base d’abonnés du site qui interagissent avec les sujets traités, de s’appuyer sur les partenaires nationaux et internationaux de la plateforme,
– De s’inscrire dans le cadre des campagnes de lobbying et pétitions menées, de recueillir enfin d’éventuels soutiens financiers par le biais d’action de crowdfunding.

La plateforme, sans équivalent aujourd’hui, a pour vocation au-delà d’aider et d’accompagner les lanceurs, d’être leur porte voix auprès du public et des institutions concernées et de leur permettre, en outre, de ne plus être isolés mais de s’inscrire dans une démarche commune, initiée par des lanceurs et pour des lanceurs.

Vous pouvez nous aider :
Le collectif constitue actuellement le budget nécessaire à la mise en œuvre de la plateforme et à la constitution de ses contenus. Un budget initial de 50.000 euros est recherché. Certains membres du Collectif participeront financièrement au projet. Pour compléter notre budget nous sollicitons toutes les personnes convaincues de l’utilité des lanceurs d’alerte pour nos sociétés démocratiques, à nous accompagner dans ce projet sous forme de dons. N’hésitez pas à en parler à toutes les personnes que vous sauriez intéressées par ce sujet et à les encourager à s’y associer.

« …Parce que malheureusement la vérité a un coût »
Le Collectif
Présentation Plateforme vidéo

MetaMorphosis, la plateforme des lanceurs d’alerte

Depuis plus d’un an, ils s’attellent à monter un projet d’ampleur. Force est de constater que les lanceurs d’alerte doivent se réunir pour lutter contre les injustices. Aussi, ils ont décidé de créer leur propre plateforme pour informer sur les dossiers, mais aussi pour aider les lanceurs d’alerte en prise avec la justice et les médias. Récits.
http://www.mediacoop.fr/rubrique/reportages/metamorphosis-la-plateforme-des-lanceurs-dalerte

Comment reprendre la parole ?


Forts de leurs propres expériences, les membres du collectif ont souhaité travailler à la création d’une plateforme dédiée aux lanceurs et à l’alerte. Dans sa conception, ce format a pour objectif de répondre aux manques évoqués précédemment et d’être donc capable de suivre l’alerte et d’accompagner le lanceur tout au long de son action. Il ne s’agit en aucun cas de réaliser un site de compilations d’articles relatifs à l’alerte qui par définition est passif et non pro-actif pour le lanceur.
Une présentation succincte du site jointe en annexe mentionnant les animations que nous souhaiterions lui donner, vous permettra d’apprécier notre démarche. En résumé, nous souhaitons au travers d’une plateforme multimédia et de dimension transnationale permettre aux lanceurs :
– De déposer leur alerte dans un cadre sécurisé,
– D’être immédiatement accompagnés par des professionnels dans leurs premières démarches, conseillés tout au long de leur combat, de disposer d’une plateforme où ils peuvent prendre la parole et s’instruire d’actions d’autres lanceurs, de bénéficier d’un suivi durant la vie de leur alerte, d’être en relation avec la base d’abonnés du site qui interagissent avec les sujets traités, de s’appuyer sur les partenaires nationaux et internationaux de la plateforme,
– De s’inscrire dans le cadre des campagnes de lobbying et pétitions menées, de recueillir enfin d’éventuels soutiens financiers par le biais d’action de crowdfunding.

La plateforme, sans équivalent aujourd’hui, a pour vocation au-delà d’aider et d’accompagner les lanceurs, d’être leur porte voix auprès du public et des institutions concernées et de leur permettre, en outre, de ne plus être isolés mais de s’inscrire dans une démarche commune, initiée par des lanceurs et pour des lanceurs.

Pourquoi reprendre la parole ?


Derrière chaque alerte, il y a un lanceur. Celui-ci est aujourd’hui le parent pauvre de l’alerte. Les trois principaux supports qui permettent de parler des alertes, ne traitent qu’une partie de la question. Tout d’abord, les associations françaises spécialisées agissent avant tout, comme des intermédiaires entre le lanceur et les institutions. Si cette fonction n’est pas à remettre en cause, elles sont quasi absentes pour le lanceur notamment dans leur capacité à lui apporter des conseils et des aides efficaces. Dans ce projet, nous nous sommes plutôt inspirés des associations anglo-saxonnes qui placent le lanceur au centre de leurs diverses actions. Le second vecteur est la presse d’investigation, celle-ci est malheureusement en voie de disparition. Les rares acteurs restants, sont amenés à traiter l’alerte comme un fait judiciaire et sont incapables là aussi, d’accompagner le lanceur et surtout de suivre et documenter dans le temps les alertes. Enfin, se sont multipliées ces dernières années, des plateformes destinées à recevoir les alertes, créées par des journaux, des associations, et des partis politiques, qui de l’aveu même de leurs instigateurs, ne rencontrent pas un franc succès très certainement parce qu’au-delà des informations qui y sont déposées, ces structures n’offrent ni perspectives ni garanties aux lanceurs. Quoi qu’il en soit, les seules démarches actuellement entreprises, ne se positionnent qu’à un temps bien donné de l’alerte, celui du lancement proprement dit ou du procès.
Au final, si dans son combat de longue haleine le lanceur peut trouver quelques points d’ancrage, cela est totalement insuffisant pour supporter seul, la dureté, l’ampleur, la complexité et la longueur de son combat.

Qui sommes-nous ?


Nous sommes un collectif apolitique de lanceurs d’alerte qui souhaite partager ses expériences pour mettre en œuvre un outil citoyen permettant d’accompagner les lanceurs et d’informer le public.
Le collectif est épaulé par des professionnels, avocats, journalistes d’investigation, et associations dédiées à l’alerte.